Archives du mot-clé Eugène Canseliet

Canseliet savait … par Johan Dreue

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Canseliet savait !

et oui ! Canseliet savait !… je m’étais posé la question et il m’était arrivé de douter mais j’ai aujourd’hui les preuves absolues que le disciple savait ! pour autant le connaissait-il ? à cette question, là aussi je dois répondre par l’affirmative : oui il a pu le fréquenter mais dans un rôle plus modeste qu’il ne le dit, son véritable tuteur étant Julien Champagne.

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Pierre Dujols et l’énigme de la bague baphométique

le Baphomet était l’expression païenne de Pan.(Fulcanelli)

» – Voyez Eyrenée Philalèthe qui l’assimile à l’or et lui en donne le
nom, voyez-le au chapitre XVIII, paragraphe III, de son Introitus
», concluait Fulcanelli, tirant l’indication de sa prodigieuse
mémoire, dans toute la bienveillance de son bon sourire, la main
levée en un geste habituel, où brillait, ce soir-là, l’anneau
baphométique, ciselé en or de transmutation  et venu jusqu’à
lui des Templiers de la Commanderie d’Hennebont en Bretagne.

Eugène Canseliet (préface aux Demeures Philosophales)»

Pierre_DujolsExtrait de « En Héliopolis, Portrait d’un alchimiste du XXème siècle » par Johan Dreue.

Pierre Dujols dernier descendant des Valois.
L’énigme de la bague baphométique

Qui fut Pierre Dujols, ce libraire érudit et dont Eugène Canseliet prétendait qu’une amitié indéfectible le liait à Fulcanelli au point que nombreux furent ceux qui l’identifièrent au Maître ? Pour plusieurs raisons ces rapprochements sont évidemment sans fondement et ce serait également faire injure à la probité légendaire de « l’érudit libraire » puisqu’à plusieurs reprises Fulcanelli le cite élogieusement dans ses ouvrages et comment imaginer Dujols se citant lui même !

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Fulcanelli, Anatole France et l’esprit de la Salamandre

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ce bon Thibault, l’ami de l’Adepte Fulcanelli

« .. les faits remontent à 1920, à l’année où ayant quitté le cap d’Antibes, Anatole France, qui était revenu à son logis princier de la Villa Saïd, vint embrasser son vieux camarade des jours anciens. Fulcanelli ne laissa pas de faire de grâves remarques sur l’état de sa santé, qui éveillait autour de lui une inquiétude légitime. Celle-ci devait, hélas ! se justifier au mois d’Août, lorsque survint l’accident cardio-vasculaire, responsable d’une paralysie , heureusement momentanée. Donc le samedi saint, troisième quantième d’avril et premier de la pleine lune, très sagement assis à la petite table renaissance qui jouxtait le meuble rempli de livres rares et précieux, je savourai la chance enviable d’assister à l’entretien du Maître avec son bon Thibault »  Eugène Canseliet

La rôtisserie de la Reine Pédauque est un roman à clefs élaboré à l’occasion de discussions passées entre le Maitre et le célèbre écrivain.  Il s’inspire du légendaire personnage au centre du roman de Nicolas-Pierre-Henri de Montfaucon, abbé de Villars (1635-1673), à savoir le comte de Gabalis  » Le comte de Gabalis ou Entretiens sur les sciences secrètes (1670) où il dévoile plaisamment les mystères de la Cabale et de la Société des Rose-Croix.

L’alchimiste de la Rotisserie de la Reine Pédauque – ici M. d’Astarac entretient tout au long du roman une relation avec les elfes et la Salamandre … tandis que Jacques Tournebroche comme son nom l’indique s’active à l’athanor (Jacques Tourne broche n’est autre que Canseliet jeune dans le roman).

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La Reine Pédauque au pied palmé est une haute figure de la Bourgogne où elle apparait comme protectrice des viticulteurs et l’on retrouve son effigie dans le pays du Maitre, à savoir à Dijon sur le portail de l’abbaye de Saint Bénigne, portail que connaissait bien le Maître puisqu’il s’y était rendu à différentes occasions et savait que derrière la figure de la Reine Pédauque se cachait en réalité la légendaire Reine de Saba, l’épouse du Roi Salomon !

Quoiqu’il en soit nos deux hommes – nos deux « immortels » devrions nous dire – se fréquentaient et devisaient ensemble sur cette langue des oiseaux qu’ils avaient en partage, surtout à propos d’un auteur sur lequel Anatole France avait livré ses réflexions qui ne déplaisaient pas au Maître, même si sur le reste beaucoup les opposait.

salamandreAlambic, thermo-Maitre, elfes et .. Salamandre

La Reine Pédauque et le roman initiatique d’Anatole France

 » – Mon fils, me dit M. d’Astarac, vous ne donnez point assez de nourriture à l’athanor. Je vois que vous n’êtes pas encore suffisamment pénétré de l’excellence du feu, dont la vertu est capable de murir ce mercure et d’en faire le fruit merveilleux qu’il me sera bientôt donné de cueillir« 

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Jules Violle, alias Fulcanelli ou la vérité d’un homme

Johan Dreue
Johan Dreue

Les différentes études, cahiers et articles publiés depuis plus de 20 ans sont désormais réunis sous la forme d’une trilogie ordonnée et complète dont le premier volume sera disponible en janvier 2015. Documents inédits et rares révélés pour la première fois au public éclairé. Dans ces livres on découvrira la vérité d’un homme trop longtemps occultée. Pourtant son légataire avait prévenu et donné lui  même les clés et on ne saurait donc le mettre en défaut sinon de sa propre indigence.  Cette vérité désormais établie, il est permis de commenter et d’éclairer l’œuvre connue sous son nom d’Adepte mais le commentaire est double et en miroir : le Savant éclaire l’Adepte autant que sa réciproque !

 

Au sommaire de cette trilogie

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1) Les matériaux et données biographiques : portrait d’un Alchimiste

  1. biographie et liens familiaux, contexte régional
  2. synopsis des travaux
  3. la vie universitaire
  4. les rencontres décisives
  5. ses professeurs
  6. voyages scientifiques
  7. le couple Vulcain Hélios

2) L’Alchimiste de la République

  1. les bâtisseurs : de l’art des gots à l’art gothique
  2. les étalons et autres unités créées
  3. à l’ombre des moustaches d’un chat montmartrois
  4. la photographie : voyage en Kaléidoscope
  5. arrivée de vulcain et nouvelles expériences
  6. exploration en terres rares, Tesla et les Curie
  7. place et rôle de l’écu final

3) Cosmologie alchimique, le testament

  1. boule-versement et révélations ultimes
  2. géophysique et eschatologie
  3. un certain Monsieur Saint Vincent Depaul
  4. le retour de Vulcain !
  5. les disciples et ceux qui veillaient: filiation
  6. le rôle d’Eugène Canseliet (Quand sel y est)
  7. notes inédites rendues publiques

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Fulcanelli révélé pour la première fois dans sa vérité avec Johan Dreue

Johan Dreue Fulcanelli Selon la devise c’est le cordonnier qui  est le plus mal chaussé et c’est donc en bon dernier que je me présente.

– Pourquoi ce colloque ?

En 1999, lorsque j’avais organisé le colloque pour célébrer le centenaire de la naissance d’Eugène Canseliet, je connaissais déjà l’identité de l’Adepte, celle-ci m’était même familière depuis plus de 30 ans ! c’est dire. A ce moment là je m’étais tenu à une règle de stricte observance, à savoir celle du silence et en dehors de proches ou d’amis  je n’ai pas évoqué cet aspect de la filiation …

– et aujourd’hui ?

aujourd’hui c’est différent ! j’ai depuis ce temps, et déjà à l’époque subit les attaques de Jacques d’Ares qui mérite bien son pseudo (en réalité M. Jacques Anjourand), il m’avait ourdi un projet diabolique pour torpiller mon colloque en sortant avec son acolyte Jean-Marc Savary, éditeur de Liber Mirabilis à Carcassonne, que j’ai rebaptisé Liber Misérabilis – un faux Finis Gloriae Mundi à ne pas piquet des hannetons !  j’ai compris à ce moment ma douleur et que le côté obscur était toujours là, tapie et prêt à passer à l’action. Pour se soustraire aux autorités il avait à l’époque procédé à un complexe montage de sociétés écrans répartis entre Londres et l’Espagne. Bref un sinistre personnage à prendre selon l’étymologie du terme.

– et Fulcanelli ?

oui, une fois ce colloque fini – il y eut environ plus de 200 personnes dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne, je me suis promis d’en refaire un mais cette fois ci dédié à la mémoire du Maître, une façon de lui rendre hommage et de le laver de toutes ces salissures, par salissure j’entends tous ces livres écrits par des mateurs qui prétendent sans véritable recherche sérieuse dresser une biographie ou à tout le moins un portrait de l’adepte. Je suis donc dès 1998 rentré en contact avec ses descendants qui au départ n’étaient pas franchement enthousiastes à l’idée de révéler la véritable personnalité de leur aïeul ! Puis avec le temps et la confiance s’instaurant ils m’ont ouvert leurs archives …  La nouvelle génération, arrière petits fils et filles reprendra le flambeau d’autant qu’ils ont hérité de la fibre paternelle, et la plupart sont engagés dans des carrières scientifiques de très haut niveau à l’instar de leur ancêtre.

– à quand remonte cette connaissance ?

Si j’étais honnêteJohan Dreue Fulcanelli Canseliet je dirais à ma naissance ! mais comme ceci ne peut être pris sérieusement en compte je dirais à l’âge de 14-15  ans. Comme tout adolescent de l’époque j’avais lu le Matin des Magiciens et découvert dans la bibliothèque familiale les oeuvres de l’Adepte que j’ai aussitôt lu avec enthousiasme. A cette époque je lisais beaucoup ! mais ce qui m’a frappé c’est cet air d’étrange familiarité avec l’auteur dont on ne connaissait que le pseudonyme que Canseliet résume très justement comme la synthèse de Vulcain et Hélios, à savoir le feu de la Terre avec le Feu du Soleil. Plusieurs faits étranges se sont ensuite produits dans ma vie, des faits que je ne puis encore révéler et d’autres comme celui d’avoir habité la maison de Victor Geoffroy Dechaume, celui-là même qui restaura la cathédrale de Notre Dame de Paris sous les ordres de Viollet Le Duc. Ma voisine Mme Elisabeth Dechaume était son arrière petite fille et possédait encore beaucoup de ses moulages et dessins. J’ai pu voir combien cet homme mentionné dès les premières pages du Mystère des Cathédrales était lié au Grand Oeuvre. Il existe d’ailleurs de lui un magnifique portrait où il se représente en alchimiste ! C’était en 1984 !  et l’idée de me confronter à l’Adepte ne m’effleurait même pas l’esprit ! La connaissance de son nom je la dois à un médecin polonais, ami de mon père, le Dr. JC de Tymowski qui fut le fondateur de la première école d’acupuncture en France.  Mais lui même tenait cette révélation d ‘un moine bénédiction, le Père Dom Cyril von Korvin Krasinski ayant été l’un des maillons d’une très antique filière initiatique (la même que celle de Gurdjieff) et ayant connu en sa jeunesse les Curie, surtout Marie Curie dont le père avait été lié à cette filière, la filière spagyrique des bouriates. Une autre histoire ! …

– et qu’avait vous fait de cette révélation ?

dans un premier temps et jusqu’à la préparation du colloque de 1999 : rien ! absolument rien !  je savais et celà me suffisait. L’image de l’homme m’était familière et m’accompagnait. Pour ce colloque je suis quand même entré en contact avec la famille et les descendants de Fulcanelli pour fleurir sa tombe. Puis les coups bas sont tombés de tous les côtés et j’ai préféré laisser la soupe tiédir sur le feu. Ce qui ne m’a empêché de rencontrer la plupart des étudiants du Grand Art depuis, enfin presque tous car je ne parle pas des toquards et autres vendeurs de soupe qui mélangent le coaching avec l’alchimie ! Même ce brave Eugène Canseliet se serait retourné dans sa tombe devant pareille vénalité et cupidité de ces nouveaux adeptes  ! … Depuis ce temps j’ai rassemblé une masse de documentation suffisante pour faire l’objet d’un livre qui paraîtra en mars 2015, mes dernières collectes remontent à moins de deux mois. Il reste encore beaucoup de champ de recherche mais ce sera du domaine d’une association dont le but sera de préserver et restaurer la mémoire de cet homme remarquable. Et puis il faut cesser ces pseudo fulcanelli qui surgissent comme autant d’avatars de série B !  L’Adepte mérite mieux que ces nanards qui nous annoncent à grand renfort de trompettes les dernières révélations. La mienne est sans doute moins sensationnelle – encore que – mais elle a le mérite de fixer sa quête dans le cours de l’histoire liée à l’une des plus belles pages de la Science moderne. Dans le genre humoristique je dois dire que le Paul Decoeur édité par Serge Goasguen m’a beaucoup fait rire et à ce titre il mérite mon indulgence ! Comme je le connais je ne doute pas un instant qu’il s’agissait pour lui de faire œuvre de divertissement. Ce fût réussi de façon magistrale.

– et qu’en concluez vous ?

J’en conclu que l’oeuvre de Fulcanelli restera méconnue si l’on ne met pas un visage et un corps derrière le mythe car sinon le mythe enflera et c’est la porte ouverte à toutes les aventures ! Il y a eut trop d’errances et de n’importe quoi à son sujet. Dans cette biographie croisée je me suis efforcé à faire coïncider les deux portraits pour qu’ils n’en fassent qu’un et qu’ainsi la vérité soit faite. Mais je ne m’estime pas satisfait pour autant car la tâche qui reste est encore grande. Je travaille maintenant sur ses héritiers tant dans sa vie d’Adepte que profane et il reste bien des mystères à résoudre mais j’avance bien. Ce deuxième travail s’intitulera « L’alchimiste de la République » .


fulcanelliDevant le domicile de l’Adepte, 89 boulevard Saint Michel, c’est non sans ironie que l’on trouve au dessus du porche de celui ci la plaque d’un orfèvre ! … Mais ceci n’est qu’un clin d’œil de l’Histoire !…

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Bernard Chauvière à Bourges : quand Scel y est, l’or y vit

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à gauche, Eugène Canseliet, le Maître de Savignies, à droite Bernard Chauvière, l’un de ses derniers disciples : il témoignera à Bourges. Ami et fidèle d’Eugène Canseliet, il lui écrit pour la première fois dans les années 1970 et en 1987 après une longue fréquentation du maître, débute concrètement, ses premiers travaux opératifs au fourneau.

Activité alchimique qu’il continue toujours, dans le sud de la France, avec constance et abnégation. Bernard Chauvière a écrit plusieurs articles dans la Tourbe des Philosophes, revue d’études alchimiques et deux ouvrages : Parcours alchimique à l’usage d’un opératif et Le Monastère de Cimiez – Symbolisme et Tradition.

Les alchimistes disent depuis des temps immémoriaux que « l’or » de la vie est un corrosif comparable au vitriol. Ce jeu cabalistique est basé sur le fait que le mot vitriol est l’anagramme de l’or y vit. Outre cet aspect du Vitriol il convient de noter que ces deux hommes ont partagé deux passions : la calligraphie et la poursuite de ce feu sacré.  Si les épreuves sont appelées vitriol par les alchimistes, c’est pour le pouvoir décapant de cet acide qui permet de découvrir sous la crasse, l’or pur de la vie. Sans cette démarche fondamentale, inutile d’entrer au laboratoire d’alchimie car l’impur ne saurait purifier la pierre philosophale. Et sans le silence des pensées inutile de chercher la Parole Perdue qui s’adresse à tous les cherchant sincères, au-delà des mots.

En 2009 nous avions contribué en tant qu’éditeur à la publication de son dernier livre « les fresques alchimiques de Cimiez » , l’occasion d’un interview qui dévoile un trait de sa personnalité.

bchauviereTrès connu à Mougins, Bernard Chauvière, spécialiste professionnel de la dorure sur livres anciens et érudits, exerce une seconde activité moins commune, il s’avoue alchimiste… Ses deux passions pourraient se compléter si, pour lui, elles n’avaient d’autre lien que celui d’être exercées par le même homme. Il décline ses amours et ses connaissances pour la science alchimique dans un livre passionnant où il déchiffre les fresques du monastère de Cimiez qui, pour lui et d’autres adeptes, renferment des symboles forts et pertinents…

Quand vous êtes-vous intéressé à l’alchimie?

– J’avais à peine 16 ans, lorsque j’ai tu Le matin des magiciens (livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier publié en 1960). C’est là que je me suis posé la première des questions… Et pourquoi pas ?

Quel rapport avec le monastère de Cimiez ?
– Je savais par un ouvrage de l’alchimiste Eugène Canseliet sorti en 1920, que les fresques du monastère contenaient un double message, religieux et alchimique. Aussi, en 1987, j’ai pu visiter le site et y découvrir toute la symbolique. Ce ne fut pas aisé, car les fresques sont disséminées dans la sacristie, les corridors, l’oratoire et les cellules. Une fois photographiées, j’ai commencé à les étudier et les interpréter. Puis, j’ai souhaité en faire un livre où les fresques seraient présentées en couleur.

Ces fresques vous ont-elles aidées dans vos recherches ?

– Elles m’ont surtout conforté dans mes objectifs. Il y a trop de symboles identiques dans le monde pour ne pas y croire. De plus, dans mon laboratoire, je suis déjà parvenu à certaines petites réussites

N’avez-vous pas peur de passer pour un « doux rêveur »?
– Certainement, mais les gens se trompent souvent sur l’alchimie. Beaucoup de têtes pensantes étaient alchimistes : Nicolas Flamel, Newton, Rabelais… Nous ne cherchons pas tous à fabriquer de l’or… Le but de l’alchimiste, outre la transmutation des métaux et la recherche de la pierre philosophale, est de se transformer lui-même pour atteindre un autre niveau de vie… Et, on peut me prendre pour ce que l’on veut … Moi, je sais bien qui je suis !

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Petit régule, photo des archives de Bernard Chauvière

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Fulcanelli, Tesla, Energie libre et rayons X

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« Dans l’espace, il existe une forme d’énergie libre, infinie qui permettra à l’humanité de mettre en harmonie ses techniques énergétiques avec les grands rouages de la nature. Cette découverte n’est qu’une question de temps. » Nicolas Tesla (1856-1943)

Aujourd’hui par mes archives consignées dans les cahiers Fulcanelli, nous savons que Nikola Tesla et Fulcanelli se sont rencontrés en 1890 non loin des chutes de Niagara. Les discussions se poursuivirent à Chicago et l’influence de l’Adepte fut déterminante dans l’évolution intellectuelle du jeune électricien. Tesla avait posé les pieds sur le sol américain en 1884 et il avait déjà fait son chemin auprès de Thomas Edison. En 1886 il avait crée sa propre entreprise et c’est celle ci qu’il eut l’honneur de montrer en 1890 à l’Adepte venu lui rendre visite.

Pour comprendre les origines de la découverte de Tesla sur l’énergie libre et son origine, il faut revenir à son obsession première qui est celle du transport de l’électricité sur de longues distances. Un premier pas révolutionnaire avait déjà été accomplit avec l’invention du courant alternatif, mais Tesla voyait plus loin encore ..

Au cours de la même année que celle de l’inauguration de la centrale des chutes du Niagara, Tesla, qui était capable de travailler simultanément sur plusieurs projets, aussi bien théoriques que pratiques, annonça avoir découvert les rayons cosmiques, ainsi qu’un système technologique pour en exploiter l’énergie. La très grande inventivité de Tesla et sa capacité de travailler sur plusieurs projets à la fois commencèrent à exciter la jalousie de ses collègues comme Edison et des universitaires de l’époque, au point que quelqu’un commença même à le taxer de folie, de mégalomanie, voire de vantardise. Bien des années plus tard, Tesla déclara à ce propos :

Ils me traitèrent de fou en 1896 lorsque j’annonçai la découverte des rayons cosmiques. Ils n’eurent de cesse de se moquer de moi, puis, des années après, ils purent vérifier que j’avais raison. À présent, je présume que l’histoire se répètera quand j’affirmerai avoir découvert une source d’énergie jusqu’ici inconnue, une énergie sans limites et qu’il est possible de canaliser… J’ai commencé à travailler pour endiguer l’énergie des rayons cosmiques et je peux à présent affirmer avec certitude être parvenu à faire fonctionner un appareil motorisé qui marche par leur intermédiaire. Je peux vous dire que, généralement parlant, les rayons cosmiques ionisent l’air en libérant de nombreuses particules libres comme les ions et les électrons. Ces charges sont emmagasinées dans un condensateur qui fait office de système d’échappement pour le circuit du moteur. J’espérais construire mon moteur à grande échelle, mais les circonstances n’ont malheureusement pas été favorables.

En 1901, ces concepts, qui se basaient sur son expérience technologique acquise avec les courants alternatifs, se concrétisèrent dans l’obtention d’un brevet pour la production d’« énergie libre ». Le brevet s’intitulait « Dispositif pour l’utilisation d’énergie rayonnante ». Les sources principales d’« énergie libre » auxquelles Tesla se référait étaient le soleil, la magnétosphère et leur interaction mutuelle, la Terre et les rayons cosmiques. En résumé, le but principal de Tesla était de condenser l’énergie piégée entre la Terre et la haute atmosphère pour la transformer en courant électrique. Il visualisa le soleil comme une immense boule faite d’électricité et chargée positivement avec un potentiel de plus de 200 milliards de volts, et la Terre, comme un corps chargé négativement. L’énorme force électrique qui jaillit entre ces deux corps constituait, du moins en partie, ce qu’il appelait aussi « énergie cosmique ». Cette énergie varie entre le jour et la nuit et d’une saison à l’autre, mais elle est toujours présente. Tesla se rendit compte le premier de l’existence, dans notre environnement naturel, d’un système spontané de conduction électrique parce que le soleil crée des particules ionisées qu’on peut canaliser aussi bien par le sol que par l’ionosphère (à 70 km de hauteur) comme des moyens de conduction électrique. En raison des propriétés conductrices de ces deux éléments, il est possible d’émettre des ondes radioélectriques de basse fréquence qui s’assemblent dans le canal sol/ionosphère, puis se propagent dans un « guide d’ondes ».

Sur la base de ce processus, les particules positives sont bloquées au niveau de l’ionosphère, et entre cette dernière et les charges négatives du terrain – soit une distance de 70 km – il existe une différence de potentiel de l’ordre de 360 000 volts. Avec les gaz de l’atmosphère, qui agissent comme des couches isolantes placées au milieu de ces deux charges électriques opposées, la région située entre le terrain et le début de l’espace est en mesure de piéger une grande quantité d’énergie. Malgré ses grandes dimensions, la planète se comporte électriquement comme un condensateur qui sépare les charges positives des charges négatives en utilisant du matériel non conductible en guise d’isolant. (à suivre)

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De nos jours de jeunes chercheurs ont repris les recherches, notamment Jean-Christophe Dumas avec son « résonateur ». Durant plusieurs années, un chercheur ardéchois indépendant, Jean-Christophe Dumas, explore « l’effet Casimir » en relation avec la résonance de l’eau. Il découvre un procédé générateur spontané de vapeur aux caractéristiques singulières. « L’effet Dumas » est expertisé à Nice par un laboratoire indépendant le 14 septembre 2013. Les conclusions du rapport sont édifiantes : à l’instar de l’effet Casimir, l’effet Dumas génère un rendement de 116% d’énergie.
Pour la première fois un procédé simple, facile à concevoir et très peu coûteux, permet à tous, un accès à l’énergie libre. Avec son ami Pierre Antoine Courouble , il sera présent le dimanche 9 Novembre au colloque sur « les nouveaux alchimistes  » à Bourges

PAC & JCD 2Pierre Antoine Courouble et Jean-Christophe Dumas : des militants pour une technologie bienveillante

Voir le supplément Tesla Fulcanelli

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